TOUT SUR SANTOOR

Santoor (ou santur, sadouri, santour) est un dulcimer martelé ou cithare frappée étendu au Moyen-Orient, en Asie de l'Est et des instruments de la même famille se trouvent même en Europe de l'Est. Il est utilisé dans une variété de musiques l'Iran, Irak, Inde, Cachemire, Turquie, Grèce, Arménie, Chine ainsi que Tibet.

On pense que cet instrument est originaire du persan. Santoor's l'origine remonte très loin jusqu'aux anciennes époques babylonienne (1600-911 BCE) et néo-assyrienne (911-612 BCE), il est entendu d'après les documents iconographiques de ces époques qu'il s'agissait d'une sorte de harpe portée horizontalement et frappée deux bâtons comme c'est le cas aujourd'hui. Dans la Bible hébraïque (Ancien Testament), le santir est cité parmi les instruments de l'orchestre de Nabuchodonosor, roi de Chaldée. Les références historiques se poursuivent et il est intéressant que les Égyptiens notent sa distinction avec le qanun dans le 16^th siècle.

La relation entre Santoor persan et Santoor indien

SANTOOR PERSE

Santoor persan occupe une place matérielle dans l'orchestre persan traditionnel, il a aussi une place dans Motrebi (musique pour divertissements) mais jamais dans la musique folk. Le santoor persan contemporain a un boîtier en bois de noyer en forme de trapèze. Dans ce boîtier se trouvent des cordes métalliques tendues qui sont battues avec de petits marteaux en bois ou des maillets appelés mezrab. Les cordes sont fixées aux broches des deux côtés, vous pouvez régler le santoor persan avec les épingles de lutte métalliques à droite. Santoor persan a un grand potentiel mélodique, 27 notes différentes peut être joué sur cet instrument. Ses cordes basses sont en laiton et les aigus sont en acier. Là, trois rangées de cordes sont au son le plus bas, les cordes sonnant une octave plus haut et la série au son le plus élevé étant la troisième octave entre Mi et F. Son accord peut être facilement modifié en ajustant la position des ponts. Les cordes génèrent un son fin et brillant plein d'harmoniques. Son timbre est presque magique et attrayant.

INDIEN SANTOOR

Il est possible d’entendre que le même son attrayant provenant de Musique indienne. Indien de Santoor L'entrée récente de la musique hindoustani est venue du Cachemire, sous-continent indien du nord-ouest, où elle a traditionnellement été jouée dans les cérémonies accompagnant la musique de la secte soufie de l'Islam. En Asie du Sud, Santoor Indian a été joué de manière restrictive dans le Région du Cachemire. Il est similaire au santoor persan bien qu'il soit plus petit et maintenu sur les genoux du joueur, en revanche son réglage est différent. Le Cachemire Santoor est le principal instrument de l'ensemble religieux art-musique sufyana kalam ('Énoncé sublime'). Il a accompagné Kalam chansons dans un petit ensemble composé de setar, dukra (batterie), saz-i-kashmir (violon spike).

Ces chansons étaient composées d'un répertoire chanté dans plus de 50 modes, certains avec des noms de raga indiens, certains du Moyen-Orient. Shiv Kumar Sharma (également orthographié Shivkumar ou Sharma), le virtuose indien de Santoor a introduit le santoor dans la musique hindustan raga au milieu du 20^th siècle. Les instruments à hauteur fixe tels que le Santoor Indian ne convenaient pas très bien à la musique indienne car ils ne pouvaient pas donner le son de portamento dérivé de la voix (où les voix glissent d'une note à l'autre en passant par les notes entre les notes de début et de fin) mais Sharma a introduit une technique de bâton virtuose qui peut générer le son du portamento vocal grâce au timing et au trémolo. Depuis lors, la popularité de Santoor Indian a grandi et il est même souvent entendu sur les bandes sonores de films et dans les spectacles de musique populaire en Inde.